Le burn-out, on peut en rire... surtout après

Sourire du burn-out, n'est pas l'ignorer, au contraire!

Mais on le peut surtout après, une fois qu'on en est sorti. C'est pourquoi, aujourd'hui, je peux en rire et m'amuser de ce dessin.

Le burn-out est une alerte majeure...

Le burn-out, pour moi, c'est le corps qui dit: stop! ce que tu fais n'est pas en accord avec ce que tu es, tu vaux, et/ou qui est important pour toi.

... dont il vaut mieux tenir compte

Je crois pouvoir dire que l'une de ses manifestations (qui peut être également sa source)  est la maltraitance que l'on s'inflige à vouloir persévérer dans un comportement perverti, malgré cette alerte.

En fait, il faut savoir quitter l'arène.

À défaut, le risque est de se retrouver à pouvoir ressentir parfois, sur le plan de la santé et quelques quinze ans après comme dans mon cas, les suites d'un burn-out insuffisamment admis et pris en compte.

Le burn-out m'a été aussi une source d'enseignement

A contrario, cette période m'a obligée à considérer l'aspect auto-destructeur de la personne respectable que j'étais (et que suis encore).

Quand aller travailler s'est révélé au-dessus de mes forces, j'ai du faire le point sur ce qui était vraiment important et que je devais à tout prix préserver, mais aussi sur ce qui ne l'était pas, accepter que cela pouvait être dangereux pour moi... et en faire le deuil.

Moi je dis, merci burn-out!

Et, depuis ces années, cet essentiel retrouvé est devenu mon fil conducteur. Je ne prends plus de décision professionnelle (au moins) sans "consulter" mon "moi respectable": est-ce que, en faisant ce choix,  tu t'honores? est-ce qu'il en accord avec ce qui est le plus important pour toi? est-ce que tu seras ok avec ce qui va suivre si tu prends cette résolution?est-ce vraiment ce que tu veux?

J'écoute mes ressentis dans ces moments d'interrogation et ce sont eux qui dictent ma conduite.

Maintenant je ne m'éloigne plus, ou très rarement, de ce moi ... et je m'en porte plutôt (très) bien. Une preuve? J'adore ce dessin