Syndrome de l'imposteur: quelle solution?

S'il est vrai que le syndrome de l'imposteur est un frein au développement personnel, il est aussi vrai qu'il peut entraver un projet de transition ou d'évolution professionnelles.

Alors, quelle solution?

Les temps de transition et changement(s) professionnels sont des temps de sorties forcées de sa zone de confort,  de confrontation avec un certain inconnu. Dans ces moments de trouble, le cerveau, qui n'aime ni l'incertitude, ni le flottement, va tire la sonnette d'alarme en nous mettant en émoi.

La réaction de stress pour éviter le changement

Nous avons à faire face à un changement, ou une idée de changement à venir est évoquée.

Pour le cerveau, pas de doute, il s'agit d'un péril: il est temps d'activer la réaction de stress, efficace selon lui pour nous sauver dans ce genre de situation.

Une réaction réflexe automatique va ainsi venir déclencher un mécanisme étiqueté  "salvateur": ce peut être le syndrome de l'imposteur.

Ce syndrome est en effet un inhibiteur de l'action: il nous permet de ne pas nous exposer au danger (au changement donc).

Une souffrance "pour rien"

Concrètement, cette réaction, la plupart du temps totalement disproportionnée par rapport au risque encouru, nous amène à vivre un blocage.

Répété, ce comportement conduit parfois à une souffrance profonde.

Se soumettre ou se révolter?

Le syndrome de l'imposteur est lié à notre système de croyances. En cela:

• s'y soumettre docilement en pensant que "c'est toujours comme ça de toutes façons" avec un sentiment d'impuissance, n'est pas la solution: le syndrome en sortira renforcé et nous pas plus avancé.es.
• se révolter contre lui et croire qu'il suffit d'une pensée magique pour le faire disparaître est peine perdue: ses effets pervers  ne tarderont pas à se refaire sentir.

À chacun sa solution pour faire avec

Pour ce qui me concerne, j'avais tenté d'y faire face en lisant des livres dits d"experts" et avais assisté à de nombreuses conférences sur le sujet, avec l'idée  de pouvoir, par une nouvelle connaissance,  faire avec, ou mieux, avec ce phénomène et ses effets perturbateurs et paralysants pour moi à l'époque.

Malheureusement, il existe rarement (ou pas) de recette miracle qui permette d'implémenter une transformation en 1h, 1 journée ou 2 jours.

Chacun fait comme il peut la plupart du temps.

Mon expérience personnelle et professionnelle, m'ont finalement amenée à penser que la meilleure façon de se confronter positivement aux changements et de persévérer pour réussir à avancer, notamment dans le domaine professionnel,  est de ne pas être seul.e: le syndrome de l'imposteur fait à mon sens partie des problématiques qui peuvent tirer grand bénéfice de cette approche.

Je crois en la puissance du collectif et au soutien efficace de la dynamique d'un groupe "de pairs" en raison de sa compréhension de la difficulté rencontrée, ses partages d'expériences, son effet d'entraînement, son soutien stimulant, et surtout de la présence.