Le burn-out, quand c'est fini, c'est pas fini

Parler du burn-out en occultant le retour au travail, c'est mettre de côté une part de la problématique liée à l'empêchement à travailler.

S'éloigner, une nécessité pour se préserver

Tout éloignement de la sphère professionnelle durant un temps long, qui plus est un temps nécessaire pour se "refaire" une santé, pose la question de retourner sur les "lieux du crime".

En effet:

• charge de travail excessive
• manque de soutien et de reconnaissance
• déséquilibre aigu entre vie professionnelle et vie personnelle
• manque de clarté des rôles et des attentes
• tensions relationnelles

sont autant de sources de burn-out qu'il peut être salvateur de laisser derrière soi quand l'épuisement s'installe avec la peur de devoir se rendre à son poste.

Une reprise appréhendée

Atteint.e par cette expérience éprouvante, quand arrive le jour du retour  alors que tout semble être rentré dans l'ordre ne va pas de soi pour beaucoup: " En général, les patients y vont en tremblant, ils ne se sentent pas assez solides, mais il faut y aller, ça fait partie de la guérison », assure Catherine Vasey, psychologue spécialiste du burn-out.

Pour vous aider à reprendre dans de bonnes conditions après un burn-out, et découvrir quelques conseils et témoignages, je vous conseille la lecture de cet article de Marie Roy dans les Echos du 9 mai 2023 qui  parle de ce " retour [qui] n'intervient pas en un claquement de doigts" et qui doit être préparé.

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