La réussite du coaching, c'est surtout la réussite du coaché

Le coaché a en lui les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixé.
Seule la rivière de ses propres doutes le freine ou l'en empêche.

Le coaché est celui qui sait et celui qui fait.

Le coaché croit que traverser la rivière qui lui barre la route est difficile et que, s'il tombe, il risque de se perdre.
Le coach est confiant: il sait que le coaché sait nager même si celui-ci en doute...
Il le soutient et l'encourage sur la voie qu'il choisit.

Au fil des échanges, le coach se fait miroir bienveillant mais pas complaisant.

Il est attentionné à la personne et dans le même temps, attentif à l'objectif fixé par le coaché.
Il est mémoire quand il rappelle au coaché tous ses savoirs acquis et ses capabilités réelles.
Le coach est serein parce qu'il est acquis à la capacité de réussite du coaché.

Le coach n'est pas un conseiller: il questionne avant tout

Il s'interroge et interroge le coaché sur ses croyances  parce que ce sont surtout elles qui limitent le potentiel.
Il joue autant le rôle d'un poil à gratter que celui d'un miroir.
Le coach aide le coaché à éclairer ses décisions et à les prendre en conscience.

L'art du coach

Un coach est donc, du moins dans ma vision des choses, une personne qui par l'art de son questionnement et de sa bienveillance,

• facilite la prise de distance du coaché vis-à-vis de sa situation
• le renforce dans sa confiance en lui et en sa capacité à agir.

Le processus de coaching

Le processus de coaching a ainsi pour principal objet de faire prendre conscience au coaché

• qu'il est capable de franchir sa rivière "frein" du moment (et de le faire concrètement!),
• mais aussi, et d'une manière plus générale, de franchir les futures rivières de ses doutes qui se présenteront à lui.

Dans la réalité, lorsque quelqu'un retire de son coaching les bénéfices dont il a besoin,  il ne peut s'en prendre qu'à lui même!