Il est où mon objectif?

Trop drôle…!.
Un tel dessin (merci Milon) par ses côtés à la fois synthétique et satyrique met ici en relief une certaine vérité de terrain.
Effectivement, bien souvent, nos clients viennent nous voir pour éclairer quelque chose qui ne leur apparaît pas.

L'objectif visé est révélateur

Cette "malvoyance" se manifeste souvent par un objectif mal formulé (selon des critères de coach bien sûr!), comme par exemple :

• "je ne veux plus que ce que je gagne me permette à peine de vivre" → objectif négatif qui pourrait être reformulé ainsi: "je veux gagner 2000€ par mois à partir de janvier prochain et vivre dignement de mon travail"

• "je veux aller mieux" → objectif vague qui pourrait être reformulé ainsi: "je veux pouvoir disposer d’une journée complète à consacrer à mes enfants à partir de la rentrée prochaine"

Y voir plus clair pour pouvoir avancer

Oui, comme le dit ce dessin de Milon, le coaché ne sait pas forcément où il veut aller précisément (ça c'est la faute aux émotions)...or, "si tu ne sais pas où tu veux aller, tu ne risques pas d’y arriver" dit-on

Donc oui, on peut dire que le coach « y va » avec le coaché.

Le coach accompagne le coaché dans la traversée de quelques-unes de ses zones de nébulosité en vue de l’aider à retrouver une vision d’à venir qui le satisfasse.

Partir à deux et y arriver tout seul

Ainsi, à deux, ils s’engagent, à la lueur de la lanterne professionnelle du coach, sur ces territoires incertains. L'objectif ici est que le client, en chemin, s'empare de cette lanterne, la forge à sa façon et poursuive sans l’aide du coach.

La relation coaché.e-coach

Ce que j'aime bien également dans le dessin est l'emploi, par le coaché du "on" qui peut être le signe d'un sentiment d'équipe, de réel soutien de la part de son coach, d’un « à côté » réconfortant.

Le "on" de réponse du coach a une autre signification: il reprend la tournure de langage de son client pour renforcer le lien de confiance.

Je vous souhaite une bonne semaine éclairée.